Rechercher pour créer ! 

Introduction

Savoir quoi faire n’est que la première étape. Encore faut-il pouvoir reposer ce « savoir » sur du concret.

Je devais fictionnaliser le monde de Jai Korson ainsi que Jai lui-même. Et pour ça, des recherches étaient nécessaires.

En plus de faire des recherches sur tous les sujets potentiels que j’avais relevés, je voulais en profiter pour faire des recherches annexes sur la comédie. J’ai réussi à me faire porter pâle, deux jours auparavant, pour éviter un nouvel échange avec lui à court terme, mais je ne pourrais pas répéter cette excuse une deuxième fois.

Durant cette période, j’ai pu me rassurer vis-à-vis de notre dernière conversation. Même si nous parvenons à communiquer, je doute que la technologie de son monde soit suffisamment avancée pour parvenir à franchir la barrière et infecter mon ordinateur. Ses remarques de la dernière fois n’étaient donc rien d’autre qu’une coïncidence.

 

2. Recherches 

Je n’ai pas eu à réfléchir trop longtemps sur les démarches à suivre. Puisque je n’ai pas vocation à écrire de la SF dure, je n’avais pas, dans un premier temps, à m’inquiéter de la véracité de mes recherches. Avant toute autre considération, la fictionnalisation de son monde et de sa personne ne servent que de support pour transmettre de manière détournée la vérité à son sujet. Une toile de fond qui, si elle a besoin d’une base, n’a pas à être surdéveloppée comme une réalité alternative.

C’est un conseil que je vous donne également. Lorsque vous voulez développer un univers, réfléchissez à l’importance de ce dernier et faites des recherches en conséquence. Trop en faire est une perte de temps, trop peu aboutira à un résultat superficiel. 

 

 2.1. Recherches générales

2.1.1. Moteurs de recherche

J’ai commencé par surfer sur des moteurs de recherche classiques. Si j’en ai utilisé plusieurs plutôt qu’un seul, c’est parce que les algorithmes ne sont pas identiques sur tous les navigateurs. Je m’assure ainsi une plus grande diversité des résultats.

J’ai repris mes listes, tableaux, etc. évoqués dans l’article précédent et j’ai consulté les cinq premières pages proposées par chaque navigateur pour chaque mot-clé important. À ce stade, je me contentais de prendre des notes lorsque je croisais des articles intéressants. Je ferais des recherches plus pointues plus tard.

J’ai rapidement commencé à fatiguer, cependant. Je n’allais pas pouvoir tenir le rythme très longtemps à jongler entre toutes mes activités professionnelles et privées. Aussi, j’ai discuté avec quelques amis, habitués à effectuer ce genre de recherches, qui m’ont conseillé d’alterner les recherches textuelles avec les recherches audiovisuelles.

NB : Cette liste française de Wikipédia recense déjà quelques moteurs de recherche Web. Pour encore plus de possibilités, pensez à jeter un œil à la page anglaise.

2.1.2. Sites d’hébergement de vidéos

Bien sûr, le premier site auquel j’ai pensé est Youtube. C’était même le seul que je connaissais vraiment jusque-là. Oh, certes, j’avais testé Dailymotion qui m’avait laissé de très mauvais souvenirs en ce qui concerne l’ergonomie, il y a des années de cela ; cependant, je n’avais jamais pensé à aller au-delà de YouTube.

Si j’ai passé du temps sur YouTube et Dailymotion, pour évaluer les possibilités en termes de recherches générales, j’ai rapidement souhaité diversifier les sites.

En demandant à droite et à gauche, j’ai tâté des sites comme VimeoDTube, TheVlogspour voir à quels points ils étaient exploitables. Hélas, les vidéos pertinentes étaient peu nombreuses.

Comme aucun autre site ne m’avait été conseillé, j’ai passé un moment à faire des recherches de mon côté. Hélas, la plupart d’entre eux étaient fermés ou tout aussi peu exploitables. Je n’ai pas abandonné pour autant et j’ai enfin pu trouver un site supplémentaire :  VeohQuoique, une telle appellation est sans doute trop généreuse. Certes, les propositions sont plus nombreuses que pour mes premières trouvailles, mais elles restent malgré tout bien en deçà de ce que propose YouTube.

Je devais me rendre à l’évidence : j’allais devoir majoritairement me contenter de YouTube en ce qui concerne les vidéos. Ironiquement, cela m’a frustré et j’ai commencé à réfléchir à d’autres alternatives.

NB : Le moteur de recherche de vidéos Google Vidéos est aussi à prendre en considération.

2.2. Recherches underground

Comme je n’arrivais pas à trouver de solutions alternatives, j’ai essayé de me détendre en allant sur les réseaux sociaux pour m’amuser des éternels dramas de tout bord. On a beau dire, la téléréalité a encore de beaux jours devant elle.

De fil en aiguille, je tombais sur des idées et paroles de plus en plus farfelues ; et alors que j’allais retourner à mes recherches traditionnelles, une pensée m’a frappé : je pouvais tirer parti de ce genre d’idées « underground ». Dans ce cadre-ci, j’entends par underground ce qui va à l’encontre de la « norme » : fétichistes, sectes et groupes religieux extrémistes, phénomènes paranormaux, idéologies et politiques extrémistes, pseudosciences et médecines alternatives, complotismes, etc. Toutes ces choses pouvaient servir d’excellentes sources d’inspiration par leurs perspectives et leurs manières de lier les différents phénomènes entre eux.

2.2.1. Réseaux sociaux

Comme les possibilités et sujets étaient trop vastes, j’ai d’abord commencé par m’attarder sur les réseaux sociaux comme sources primaires. Reddit, Twitter, ainsi que Facebook m’ont servi de base. À travers ces derniers, j’ai découvert plusieurs sites spécialisés dans des domaines dont je ne connaissais même pas l’existence ou auxquels je n’avais jamais accordé le moindre intérêt jusque-là. Mais surtout, j’ai pris beaucoup de notes intéressantes. Dans un second temps, j’ai également fait un tour sur des sites comme Tumblr ou 4chan.

2.2.2. Site d’hébergement de vidéos

C’est d’ailleurs à force de traîner sur ces derniers que j’ai pensé à retourner sur des sites d’hébergement de vidéos. Et grâce aux réseaux sociaux, je savais déjà quels pseudos ou mots-clés je devais utiliser.

Cependant, ce n’était pas assez. J’ai également jeté mon dévolu sur d’autres sites d’hébergement de vidéos en passant par cette liste qui recense aussi bien des sites étrangers – de quoi sortir du cadre occidental – que des sites spécialisés, ou encore des sites religieux ou politiques.

Grâce aux vidéos et aux réseaux sociaux, j’ai également pu accéder plus facilement aux sites underground.

Pendant un temps, cela me suffit. Pourtant, alors que je me perdais dans ces recherches undeground, j’ai fini par me poser des questions. Si je me contentais uniquement de recherches générales ou undeground, la crédibilité de l’univers risquerait d’en prendre un coup. Sa construction serait plus intéressante si je mélangeais généralités et idées reçues, pensées « underground », et sciences.

Avant même de m’y lancer, je savais déjà que me tourner vers des recherches scientifiques serait le plus difficile.

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